Un utérus mal nettoyé engendre un intervalle vêlage plus long et plus d’inséminations
Si l’utérus ne se nettoie pas correctement après le vêlage, cela peut avoir de lourdes conséquences pour la vache mais aussi pour l’éleveur. Dans cet article, nous abordons tout ce qui concerne le vêlage et la façon dont vous pouvez réduire les risques de problèmes d’utérus et améliorer les chances d’une future gestation réussie.
La baisse de la production laitière est un des signes d’un mauvais nettoyage de l’utérus.
Une étude récemment publiée par un étudiant de l’Université d’Aeres aux Pays-Bas (Animaux et bétail), montre que les éleveurs laitiers indiquent que les vaches dont l’utérus n’a pas été nettoyé correctement le montrent souvent à l’extérieur. La figure 1 montre que 63% des 164 éleveurs laitiers interrogés remarquent que la vache subit des moments de faiblesse (conditions physiques) ce qui cause un retard au niveau de la production laitière. Et 15% des éleveurs laitiers indiquent que la santé utérine est en mauvais état. Les autres éléments mentionnés sont la détérioration de l’état de santé, la diminution de l’appétit, un état léthargique et un poil terne.
Pourquoi un utérus bien nettoyé est-il si important ?
Lorsque la vache a une rétention placentaire, l’utérus reste exposé au monde extérieur. Par conséquent, des corps étrangers pénètrent dans l’utérus. Cela perturbe l’environnement, avec pour conséquence que la vache ne se sent pas en forme et que des problèmes de fertilité peuvent survenir. Cette perturbation peut se produire dans les 10 jours qui suivent le vêlage. Chez les vaches fraîches vêlées (jusqu’à 3 semaines après le vêlage), il peut y avoir encore des résidus dans l’utérus, mais il ne doit pas avoir d’odeur ni être blanc. Si c’est le cas ou si l’utérus ne se nettoie pas assez rapidement, c’est un problème. Plus les résidus restent longtemps dans l’utérus, plus les effets négatifs sur la fertilité de la vache s’aggravent. La résistance et le bilan énergétique de la vache ont une grande influence sur ce processus. Les vaches dont l’utérus n’est pas sain depuis longtemps sont généralement à la traîne, il y a de fortes chances qu’après insémination elles ne soient pas gestantes. Si une vache ne montre pas de chaleur, il se peut que l’utérus soit rempli de résidus sans pour autant voir d’écoulement, ce phénomène bloque alors le cycle.
Quel est l’intervalle idéal entre deux vêlages ?
Selon Henk Hogeveen, chercheur à l’Université de Wageningen (NL), l’intervalle parfait entre deux vêlages est de 365 jours, même si cela dépend fortement de la santé globale du troupeau. Il indique même que la perte avec des intervalles vêlages élevés peut atteindre jusqu’à 27 000 euros par an (Veeteelt, 2015). Cette perte économique est principalement due à la réduction de la production de vie d’une vache. Il n’est donc pas surprenant que l’intervalle entre vêlages soit dans le top 3 des objectifs d’amélioration des éleveurs. La coopérative laitière néerlandaise CRV a indiqué en 2016 que l’intervalle vêlage moyen aux Pays-Bas était de 413 jours (409 chez les génisses). Un intervalle de vêlage élevé a des conséquences tant pour la vache que pour les résultats économiques de l’exploitation. Pour la vache, il sera de plus en plus difficile de la mettre gestante. Elle devra donc être inséminée plus souvent, alors que la production laitière par vache et par jour diminue. Cela a un impact négatif sur les résultats de votre entreprise, car elle reçoit trop d’aliments pour la production laitière qu’elle fournit. Une vache qui connaît trois lactations en quatre ans produit généralement moins qu’une vache qui vêle quatre fois au cours de ces quatre années.
Les problèmes de soins post vêlage se traduisent par un intervalle vêlage élevé et un nombre accru d’inséminations
Les réponses (voir figure 2) montrent que lorsqu’il y a eu des problèmes post-partum, la plupart des éleveurs constatent une augmentation de l’intervalle vêlage et un retard de la première insémination. En outre, 13 % des éleveurs laitiers indiquent que plusieurs inséminations sont nécessaires avant que la vache ne soit à nouveau gestante. Cela signifie que l’utérus n’est pas correctement nettoyé et que davantage d’inséminations sont nécessaires, ce qui augmente les coûts et diminue le taux de gestation. Seuls 22% des producteurs laitiers déclarent qu’ils ne voient rien ou presque et ne rencontrent aucun problème au niveau de l’exploitation.
Remettre une vache en gestation après vêlage ? Rendre la deuxième chaleur plus visible
Le conseil le plus important reste de commencer par nettoyer l’utérus. Ce n’est que lorsqu’il sera propre que la vache peut être à nouveau inséminée. Une bonne détection des chaleurs est importante pour le bon moment de l’insémination.
Chez AHV, nous recommandons d’administrer un AHV Booster Tablet deux semaines après les premières chaleurs. De cette façon, la deuxième chaleur, et aussi la plus favorable, sera plus perceptible et les chances de réussite de l’insémination augmenteront. Avec le AHV Booster Tablet, vous êtes assuré que vos vaches absorbent non seulement suffisamment de magnésium, mais aussi de dextrose et de vitamine D3 active. Il donne aux vaches un regain d’énergie et stimule leur métabolisme. Vos vaches s’alimentent mieux, ce qui réduit les risques de problèmes de panse et plus d’énergie disponible pour exprimer la chaleur.
Témoignage d’éleveur à propos d’AHV
“Nous remarquons que les vaches démarrent beaucoup mieux lorsque nous utilisons les solutions AHV. Pour les vaches grasses, nous leur donnons un bolus AHV Milk Start Tablet avant le vêlage et une cartouche de AHV Milk Start Paste après le vêlage par précaution. Si les vaches sont vraiment très grasses, nous leur donnons une cartouche de AHV Booster Paste trois à quatre jours après le vêlage. Avec ces trois solutions, vous pouvez tout simplement être sûr que votre vache absorbe non seulement suffisamment de magnésium, de calcium et de phosphore, mais qu’elle bénéficie également d’un regain d’énergie. Auparavant, nous avions l’habitude de voir les vaches s’effondrer après quelques jours, mais avec cette méthode de travail, les vaches fraîches vêlées démarrent bien et nous rencontrons beaucoup moins de problèmes”, dit Jarno.
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